À Gasarara en commune Nyabiraba de la province de Bujumbura, une localité acquise au parti d’opposition CNL, 7 personnes accusées de sorcellerie ont été lynchées puis brûlées vives dans l’après-midi du lundi 30 juin, il n’y a eu qu’un seul survivant. Les autorités écartent tout mobile politique. 16 suspects ont été arrêtés.
Plus de quinze jours après la décision de la Cour d’appel de Mukaza de se déclarer incompétente territorialement dans le dossier de la journaliste Sandra Muhoza, cette dernière demeure emprisonnée à la prison centrale de Mpimba. Cette situation, qualifiée d’« illégale » par son avocat, Me Prosper Niyoyankana, soulève de sérieuses questions quant à l’application des décisions judiciaires et au respect des droits de la défense.
Dans la province de Cankuzo, le centre de Munzenze, initialement dédié à l’enfant en détresse, est devenu un refuge précaire pour 184 personnes dont des adultes majoritairement. Sans aides et loin de leurs familles, elles vivent dans des conditions alarmantes entre faim, maladie et espoir d’un retour.
A Cankuzo, seuls 2,4km de route à paver ont été terrassés sur les 4 prévus. Les travaux peinent à avancer, malgré les annonces officielles de leur achèvement. La population dénonce un chantier abandonné et les désagréments quotidiens qui en découlent.
Du 13 mai au 2 juin 2025, plusieurs acteurs politiques et indépendants ont battu campagne pour les législatives et les conseillers communaux. À l’arrière-plan, la rareté des carburants et des épisodes d’intolérance ont entaché la mobilisation, révélant à la fois l’ambiance démocratique et les difficultés à garantir une campagne apaisée.
Le Rectorat de l’Université du Burundi a rejeté, dans un communiqué du 21 mai 2025, les accusations de violences imputées aux « Imbonerakure », les qualifiant de mensongères et assurant qu’aucune plainte n’a été déposée. Pourtant, sur le terrain, de nombreux étudiants décrivent un climat de peur et une situation de racket au campus Mutanga. Ces témoignages, concordants et nombreux, soulignent une réalité d’abus de pouvoir et de violences malgré le démenti officiel.
Dans la commune Kabezi de la province Bujumbura, les habitants lancent un cri de détresse pour un développement durable. La réhabilitation des routes, un centre hospitalier plus performant et des écoles pouvant contenir tous les enfants sont les charges qui sont mises entre les mains des futurs dirigeants.
Depuis plus d’une semaine, des conducteurs de taxis attendent en vain du carburant. La Sopebu, la Société pétrolière du Burundi n’a réservé que quatre stations d’approvisionnement pour les taxis dont Musaga Oil. Privés d’essence, de revenus et d’espoir, les taximen dénoncent une inégalité de traitement, des charges continuent de s’accumuler avec cet arrêt forcé.
A partir du 13 mai 2025, les partis politiques, coalitions des partis politiques et les indépendants ont commencé à « sillonner » le pays pour la campagne électorale en vue des élections législatives et communales. Le premier constat est que, sauf le parti de l’Aigle, les autres partis en lice ont du mal à mobiliser, à galvaniser des foules. Problèmes de moyens ou de carburant ? Certains observateurs qualifient le début de la campagne de morose.
A quelques semaines des élections législatives, sénatoriales et communales, les habitants de la commune Nyabiraba de la province Bujumbura s’expriment sur leurs préoccupations et leurs espoirs. Ils soulignent le coût élevé de la vie. Malgré ces difficultés quotidiennes, ils souhaitent une campagne électorale et des élections paisibles. Les jeunes demandent des meilleures conditions pour mieux prospérer. Quant aux femmes et jeunes filles, elles se disent capables. Elles ont juste besoin d’être soutenues.
Le deuxième procès en appel de la journaliste Sandra Muhoza a eu lieu ce mercredi 14 mai 2025 dans les enceintes de la prison centrale de Mpimba à cause du manque de carburant pour le transport des détenus. Sandra Muhoza (…)
Après l’arrestation et la privation de liberté pendant toute une journée de deux journalistes, celui de la Radio Scolaire Nderagakura et celui de Bonesha FM et après l’agression, dans les homes universitaires, de ce dernier par de présumés étudiants Imbonerakure, l’Université du Burundi dit ignorer les faits sans preuve. Accusé d’inaction, le CNC dit n’avoir pas été ’’saisi’’.